(Agence Ecofin) - Des experts sénégalais en télécommunications désirent que l’Etat brise le monopole de fait que jouit la Société nationale des télécommunications (Sonatel) dans le fixe, le mobile et l’Internet. Ils affirment que c’est à cause de cela que le secteur local des télécommunications n’est pas concurrentiel et ne s’est pas vraiment développé depuis ces dernières années.
Pour ces experts, bien que le monopole semble avoir été brisé par l’Etat lors de la privatisation de la Sonatel en 1997, la non-modification de la convention de concession de la société des télécommunications maintient un monopole de fait. Ainsi, la Sonatel garde la main mise sur la boucle locale, les points de terminaisons internationaux, les systèmes de canalisation et les appuis aériens.
L’opérateur, filiale du groupe Orange, se serait aussi arrangé « pour avoir un monopole sur les points d’accès comme les câbles des fibres optiques Atlantis2, Sat 3 et bientôt ACE dont il est déjà assuré d’un contrat exclusif ». Pour ces experts télécoms sénégalais, si la convention de concession de Sonatel n’est pas changée après 2017, date de fin de sa licence d’exploitation, le développement des services télécoms porté par la concurrence restera bridé.
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