(Agence Ecofin) - La Commission nationale des consommateurs d’Afrique du Sud (NCC) a initié une enquête au sein des opérateurs de téléphonie mobile Vodacom et Cell C suite aux nombreuses plaintes reçues des abonnés concernant l’augmentation de leur plan tarifaire. Plusieurs abonnés accusent leur opérateur de pratique déloyale. L’organe de défense des consommateurs va chercher à comprendre comment sont gérés les contrats des abonnés.
La NCC révèle que sur les 946 plaintes reçues des abonnés télécoms au cours de l’année financière 2014/2015, 25% portrait sur l’annulation de contrat et changement de plan tarifaire, 24% sur la mauvaise qualité de service et 21% sur les appareils défectueux. Les plaintes proviennent surtout de la province de Gauteng, du Western Cape et du KwaZulu-Natal.
Au cours de ses investigations qui dureront 12 mois, la NCC travaillera en se référant à la loi de protection des consommateurs. Elaborée pour protéger les consommateurs de services, selon son secteur, de tous types d’abus, cette loi abrite des sections réservées aux télécommunications. C’est le cas des sections 14(c) and (c) (i) qui stipule qu’avant la date d’expiration du contrat d’un abonné télécom, le fournisseur doit notifier à celui-ci par écrit ou sous toute autre forme enregistrée, la survenue prochaine de la date butoir de son contrat et lui notifier les changements qui pourraient survenir en cas de renouvellement du contrat ou expiration de la date butoir.
Dans la section 44(3) (h), au chapitre de la régulation, la loi souligne que les termes du contrat d’un abonné seraient considérés comme déloyaux s’ils permettent au fournisseur d’accroître le prix des services sans donner au consommateur le droit de mettre un terme à l’accord.
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