(Agence Ecofin) - Au Maroc, le projet de Code de la presse est prêt. Il prévoit plusieurs nouveautés dans le secteur des médias et celui de la publicité. Le nouveau texte supprime toute peine privative de liberté pour les journalistes. « C’est là un grand acquis pour la presse nationale », a dit le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, interrogé par le quotidien Aujourd’hui le Maroc.
Ni le chef de gouvernement, ni le ministère de l’intérieur n’ont plus la compétence d’agir dans le domaine de la presse. Le texte stipule d’ailleurs que la fermeture des journaux relève désormais de la justice. Mustapha El Khalfi explique que le projet de texte « est le fruit d’un travail collectif et s’érige en une grande réforme ». En effet, le Code de la presse prévoit aussi de réglementer l’organisation du système de répression dans les procès de diffamation, la mise en place d’un Conseil national indépendant de la presse et la reconnaissance juridique de la presse électronique. Celle-ci évoluant jusqu’ici en marge de règlementation.
Dans le secteur de la publicité, le futur Code met fin au flou qui existe jusqu’ici. Ainsi sont définies les normes de la publicité et de la diffusion. Il s’agit de deux points essentiels pour la presse marocaine.
Le nouveau texte devrait entrer en vigueur d’ici la fin de l’année. Il n’attend plus que d’être adopté par le Conseil de gouvernement, ensuite par les deux chambres du Parlement. En attendant, le ministre de la Communication a remis le texte ce 16 juillet 2014, au Syndicat national marocain de la presse (Snpm) et à la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (Fmej).
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