(Agence Ecofin) - Le ministre des Technologies de l’information et de la communication, des services postaux et du courrier, Supa Mandiwanzira (photo), a exigé la suspension immédiate des nouveaux tarifs voix et data mis en place par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz).
Depuis le 11 janvier 2017, sur instructions de Gift Machengete, le directeur général du régulateur télécoms, les sociétés télécoms facturent la minute d’appel qui était de 9 centimes de dollar, à 12 centimes de dollar. Le MB de la data avait été revu à 2 centimes de dollars US.
En congé annuel, selon le journal The Herald, le ministre des télécoms a émis un communiqué dans lequel il dénonce cette augmentation des tarifs également décriée par les consommateurs.
Pour Supa Mandiwanzira, bien qu'il soit concevable que le prix de la data puisse augmenter, « la marge dans laquelle les prix ont grimpé est étonnamment élevée et ne peut que refléter l'insensibilité aux compatriotes zimbabwéens et la cupidité des entreprises […] Des prix déraisonnables, surtout dans un pays comme le nôtre où le taux alphabétisation est élevé, sapent nos immenses investissements en capital humain, infrastructure haut débit et capacité d'attraction des investissements. Plus de 6 millions de dollars, à ce jour, reposent sur les débouchés d’une connectivité abordable et les possibilités de croissance des entreprises en ligne au Zimbabwe et ailleurs ».
Le responsable a demandé aux opérateurs télécoms qui ont revu à la hausse leurs prix, sur instruction du régulateur télécoms, durant les deux derniers jours, de rembourser aux consommateurs l’excédent perçu en minute d’appel ou en accès Internet.
Muriel Edjo
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