(Agence Ecofin) - Le 10 avril 2016, l’Autorité malienne de régulation de la poste et des télécommunications (Amrpt) est entrée en phase répressive contre les abonnés télécoms toujours non identifiés dans le pays, au terme de la campagne d’identification qui a duré neuf mois. Des milliers d’abonnés Malitel et Orange font actuellement l’objet d’un accès restreint aux services télécoms. Bien qu’ils ne soient pas encore suspendus du réseau, ils ne peuvent ni émettre des appels, ni émettre des SMS ou accéder à Internet. Ils ne sont que des récepteurs passifs, ce jusqu’à ce qu’ils se mettent en règle.
Au-delà du désagrément que cette restriction de service entraîne pour les abonnés, les sociétés télécoms sont également touchées car elles perdent en revenus quotidiens. Les milliers d’abonnés dans l’incapacité d’émettre des appels, SMS ou d’accéder à Internet représentent pour Malitel et Orange des centaines de milliers d’achats en moins de cartes de recharge et forfaits data. Actuellement, à Bamako, de longues files d’abonnés qui ne peuvent plus accéder complètement aux services télécoms s’étendent devant les agences commerciales des opérateurs télécoms.
Orange, pour faciliter et accélérer le retour à la conformité de ses abonnés hors-la-loi, a rendu possible leur identification dans ses points Mobile Money de proximité. Selon malijet.com les sociétés télécoms envisagent de déployer des équipes d’identification sur le terrain, surtout dans plusieurs localités du Nord Mali, insuffisamment couvertes par les équipes mobiles durant la campagne d’identification.
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