(Agence Ecofin) - Au cours d’une interview sur la chaîne de télévision CBC Extra le 28 avril 2015, Khaled Negm, le nouveau ministre égyptien des télécommunications, remplaçant d’Hatef Helmy, s’est exprimé sur l’interdiction des applications de Voix sur IP dans le pays. Il a déclaré qu’aucune décision officielle n’a été prise sur le sujet par le passé par le ministère dont il a actuellement la charge.
Le ministre apportait ainsi une réponse aux préoccupations de Vodafone Egypt, qui, dans un courrier adressé en mars dernier à l’Autorité nationale de réglementation des télécommunications, s'enquérait du caractère légal, à savoir quelle considération était faite de WhatsApp, Viber et autres applications de VoIP. Vodafone qui est en cours d’amélioration de son réseau pour fournir un accès Internet de grande qualité à ses consommateurs, avec tous les services de l’heure, afin de conserver la croissance dans un marché où Telecom Egypt a fait son entrée dans le mobile, craignait de ne pouvoir compter sur ces outils qui incitent les jeunes à consommer davantage la data.
En 2013, le gouvernement égyptien avait voulu interdire les applications de VoIP au regard des appels et SMS gratuits sur Internet qu’ils rendaient possibles. Mais les réactions des consommateurs, de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA) dans les pays où l’accès à ces applications avait été restreinte a dissuadé les autorités égyptiennes à faire de même.
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