(Agence Ecofin) - Dans un communiqué publié le 3 mars 2015, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a sommé la Société nationale des télécommunications du Sénégal Sonatel de lui fournir dans les 48h suivant sa saisie une explication sur les causes du blocage d’accès au service de Voix sur IP VIber. Au-delà des raisons de ce blocage, le régulateur télécom a surtout demandé à l’opérateur historique, filiale du groupe télécom français Orange, de remédier au problème sans délai.
C’est depuis le 2 mars que les abonnés Internet de Sonatel ont commencé à se plaindre de ne plus pouvoir accéder à Viber, utilisé pour les communications voix gratuite sur Internet. Malgré un appel lancé par les consommateurs pour savoir exactement de quoi il en retournait- si c’était une panne ou alors un blocage orchestré par l’entreprise- la Sonatel est demeurée muette sur le sujet. De vives critiques sur cette situation ont vite fait d’inonder les réseaux sociaux.
S’il s’avère que c’est Sonatel qui a consciemment suspendu l’accès aux applications de Voix sur IP Viber et WhatsApp, l’entreprise pourrait faire l’objet d’une sanction comme l’a prévu le Code des télécommunications du Sénégal pour les cas de limitation de service.
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