(Agence Ecofin) - Le plus grand gisement pétrolier algérien, Hassi Messaoud, a plafonné sa production à 430 000 barils par jour. L’objectif est de maintenir la production nationale dans les limites autorisées par l’accord de l’OPEP, soit une réduction de 50 000 barils par jour.
Une réaction tardive mais qui participera néanmoins à l’amélioration des cours de l’or noir sur le marché international. On se souvient qu’un rapport des analystes de Platts avait déploré la violation, en janvier 2017, de la promesse du pays maghrébin de réduire sa production, alors que tous les autres pays membres du cartel se sont exécutés.
La production a été réduite sur ce périmètre bien qu’un vaste programme d’amélioration du rendement y ait été lancé quelques mois plus tôt. « Nous aurions pu y produire plus de pétrole, mais nous devons respecter le quota de réduction imposé par l’OPEP », a déclaré à Reuters Ali Neghmouche, le chef de production de Hassi Messaoud.
Il convient de souligner que le pays doit mettre en œuvre ce quota de réduction jusqu’en juin, au moins. Par ailleurs, le responsable a laissé entendre que cette réduction de la production sera l’occasion pour ses unités de lancer quelques travaux d’entretien.
Olivier de Souza
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