(Agence Ecofin) - « Si je suis à Abidjan, j'ai besoin d'un article de fond sur le Burkina Faso, il est plus facile pour moi de le demander à un confrère du Burkina Faso au lieu d'envoyer un journaliste sur le terrain ». Par cet exemple, Venance Konan (photo), Dg de Fraternité Matin, le groupe de presse public en Côte d’Ivoire, entend justifier l’idée d’un Groupement des éditeurs de la presse écrite publique de l'Afrique de l'Ouest (Geppao).
Cette instance réunira au moins les Editions Sidwaya du Burkina Faso, Fraternité Matin de la Côte-d'Ivoire, Le Soleil de Dakar et le Sahel du Niger. Les directeurs généraux de ces quatre entreprises publiques se sont retrouvés pour réfléchir aux modalités de la mise en place du Geppao. C’était en marge de la commémoration des 30 ans de Sidwaya et des 50 ans de l'Agence d'information du Burkina (Aib).
Le groupement servira donc à mutualiser les efforts et les moyens afin de réussir la mission d'information et de formation de l'opinion publique. Il s’agira aussi d’une plateforme pour créer des liens amicaux et de solidarité entre ses membres. Ainsi, les médias pourront davantage contribuer à renforcer l’intégration régionale dans la sous-région Afrique de l’Ouest, selon Venance Konan.
Le Dg de Fraternité Matin a été porté à la tête du comité transitoire qui, selon ses propres termes, « aura en charge de créer concrètement cet organisme et faire en sorte que tous les autres journaux adhèrent ». « Nous sommes déjà à la base, nous avons élaboré un projet de statut sur lequel nous avons travaillé. Si ce statut est adopté définitivement, nous fonctionnerons comme toutes les associations de ce genre », a-t-il ajouté.
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