(Agence Ecofin) - Les négociations s’annoncent difficiles en Tunisie où le Syndicat général de l'information (Ugtt) revendique un meilleur traitement dans le secteur public de la presse écrite. Il ne veut rien lâcher sur sa demande de majoration des salaires à hauteur de « 6% au minimum » et un surplus de 10 dinars à la prime de transport.
L’Ugtt insiste sur le fait que le secteur public de la presse écrite est en retard sur le secteur privé. Les négociations se déroulent actuellement entre le syndicat, la Fédération tunisienne des directeurs de journaux et la Direction générale du travail au ministère des Affaires sociales. L’accord de majoration des salaires n’a pu être signé ce 19 janvier 2015. Du coup, l’Ugtt brandit la menace d’une grève générale dans le secteur de la presse écrite.
Le secrétaire général de ce syndicat, Mohamed Saïdi, rappelle que le secteur de la presse écrite n'a pas bénéficié d'augmentation de salaires depuis 2012 et reste à ce jour le seul secteur dans ce cas en Tunisie.
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.