(Agence Ecofin) - Au Sénégal, le ministre de la Culture et de la Communication estime que les entreprises de presse sont plongées dans « une crise profonde ». Les médias écrits le sont encore plus, précise Mbagnick Ndiaye (photo). Pour lui, les entreprises du secteur ne sont pas « viables » économiquement.
Selon le responsable, le coût bas du journal est l’une des causes de la mauvaise santé financière de la presse écrite au Sénégal, qui est l’un des rares pays où « le journal coûte moins cher ». En effet, la presse quotidienne et hebdomadaire est vendue entre 100 et 200 Fcfa.
« Si le journal est vendu à 100 Fcfa, les 15 % reviennent aux vendeurs, 70 Fcfa sont destinés à l’achat de papier et l’impression.», explique le ministre. Finalement, l’entreprise de presse se retrouve avec presque rien. Il a alors rassuré que « l’Etat est conscient de la situation économique de la presse et un accompagnement nécessaire sera fait ».
Précisons que, le ministre Mbagnick Ndiaye a été interpellé, ce 18 mai 2017, devant l’Assemblée nationale qui s’inquiète de la marche de protestation organisée par la Coordination des associations de presse (Cap), le 3 mai, alors que se célébrait la Journée mondiale de la liberté de presse
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