(Agence Ecofin) - C’est en rapport avec le thème sur la professionnalisation que des recommandations ont été faites à l’issue des états généraux de la presse du Togo qui se sont tenus du 30 juin au 2 juillet 2014.
Priorité à une politique nationale de formation des journalistes qui, pour la plupart, sont le produit brut du terrain et de quelques stages de recyclage. L’aide publique à la presse, fixée à 75 millions de FCfa, est jugée insuffisante, tout comme la subvention accordé à la Maison de la presse. Aussi, les journalistes ont-ils besoin de protection sur le terrain, de salaires décents, de sécurité sociale.
Pour assumer leurs devoirs, les entreprises exigent plus de publicité de l’Etat. Tout le monde s’accorde sur la nécessité de réguler les médias cybernétiques. La presse togolaise en général a besoin d’un code nouveau adapté et d’une autorité de régulation en phase à l’évolution des médias. Ceux-ci ont besoin d’infrastructures adéquates.
Ces recommandations et bien d’autres visent en réalité à créer un environnement propice à la transformation des médias en véritables entreprises de presse et l’évolution des sociétés publiques vers un Office.
« Nous avons toutes les raisons d’espérer le meilleur pour la presse togolaise, car les acquis de ces assises constituent une étape sur la voie de la professionnalisation réussie », a déclaré la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique, Kouméalo Anaté.
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