(Agence Ecofin) - Patrick Njoroge (photo), le gouverneur de la banque centrale kényane estime l'onde de choc d'une éventuelle sortie de la Grande Bretagne de l'Union Européenne (Brexit), n'épargnerait aucune économie dans le monde. « Ce que je peux vous dire, c'est que ce sera un désastre. Nous sommes connectés à tous les marchés extérieurs. Si la volatilité s'y installe nous seront touchés car nous n'avons pas pris d'assurance contre une telle situation. Il n'y aura nulle part où se cacher », a fait savoir M. Njoroge, face à des journalistes.
Le responsable kényan a joint sa voix aux autres personnalités internationales qui témoignent en faveur d'un maintien de la Grande Bretagne dans l'Union Européenne.
L'OCDE une organisation proche du G20 et qui travaille pour le développement économique dans le monde, a indiqué qu'avec un Brexit, le Royaume Uni risque de connaître une perte de confiance, un durcissement des accès à certains marchés financiers, et d'importantes barrières sur le plan commercial et de la mobilité des travailleurs. Barack Obama, le président américain de passage dans le royaume avait lui aussi plaidé pour un maintien au sein de l'Union Européenne.
Les conséquences directes d’un Brexit sur les économies africaines ne semblent pas faire l'objet de discussions particulières entre les leaders politique de la région. Pourtant, les liens économiques entre le royaume et le continent sont assez forts. Plusieurs fonds d'investissements britanniques sont présents dans le capital des entreprises cotés ou non dans la région.
D'un point de vue purement boursier, 112 entreprises présentes sur le London Stock Exchange avec une capitalisation boursière de 196 milliards $ ont des investissements en Afrique ou sont des entreprises africaines.
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