(Agence Ecofin) - La crise politique se poursuit en Libye. Le nouveau Parlement reconnu par la communauté internationale a rejeté, le 18 septembre, le gouvernement formé par le Premier ministre Abdallah al-Theni (photo) à qui il a demandé de constituer un cabinet de crise plus restreint.
Ce parlement issu des élections du 25 juin souhaite que M. al-Theni forme un gouvernement d'une dizaine de portefeuilles, au lieu des 18 proposés le 17 septembre par le Premier ministre, selon des sources parlementaires.
M. Theni a proposé de garder le portefeuille de la Défense, et d'accorder celui de l'Intérieur à Achour Chwayel, un ancien ministre indépendant de l'ex-gouvernement d'Ali Zeidan (Premier ministre de novembre 2012 à mars 2014). Une militante des droits de l'Homme, Farida al-Allagui, a été proposée pour occuper le poste de ministre des Affaires étrangères.
Le nouveau Parlement et le gouvernement sortant qui siègent dans l'est de la Libye ne contrôlent qu’une petite partie du territoire, alors que des milices islamistes de Fajr Libya (L’Aube de la Libye) contrôlent la capitale Tripoli.
Ces milices ont réactivé fin juillet le Congrès général national (CGN) l'ancienne Assemblée, dont le mandat a expiré théoriquement avec l'élection du nouveau Parlement. L’ancienne Assemblée dominée par les islamistes a ensuite formé un gouvernement parallèle à celui reconnu par la communauté internationale. Depuis, le pays s'enfonce dans le chaos, avec deux Parlements et deux gouvernements se disputant la légitimité.
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