(Agence Ecofin) - Quelque 400 ingénieurs des mines malgaches, regroupés en association, appellent à une régulation des permis miniers qui ne seraient pas utilités, pour la plupart, par les détenteurs officiels.
L’Association des Ingénieurs des Mines de Madagascar (AIMIMA) fait état de « distorsions » qui doivent être corrigées, de mines « mal exploitées » et d’une prédominance de l’informel dans le secteur minier. « Les détenteurs de permis miniers ne savent pas toujours comment faire pour une exploitation efficiente », a expliqué Frédéric Randrianarivelo, président de l'AIMIMA.
Il déplore un faible niveau de recrutement des ingénieurs des mines malgaches et fait remarquer que « les exploitants creusent au pif et s'arrêtent quand ils le veulent, sans repère ».
Tout en rappelant le caractère apolitique de l’association, Randrianarivelo réitère la volonté des ingénieurs des mines à se mettre à la disposition du Gouvernement pour « normaliser et développer le secteur des mines » de Madagascar qui attire, notamment par son potentiel de pierres précieuses dont le rubis et le saphir.
Lire aussi
16/07/2013-Madagascar : le marché des pierres précieuses et ornementales est en mal-en-point
11/06/2013-Madagascar: un marché aux pierres précieuses à Antananarivo
22/04/2013-Madagascar : la Grande Île peut toujours compter sur ses gisements de rubis et de saphirs
25/04/2013-Madagascar : la Thaïlande préfère le corindon de la Grande Île
Accra, Ghana