(Agence Ecofin) - Au Togo, la Société nouvelle des phosphates (SNPT) a le vent en poupe. En témoigne l’accroissement de ses charges. En 2015 et 2016, son impôt sur les sociétés est passé de 800 millions à 2,5 milliards de FCFA. La société a également annoncé qu’elle verse chaque trimestre 77 millions de taxe foncière aux préfectures de Vo, Zio et Lacs. Ses charges en termes de location de terrains s’élèvent à 393 millions versés aux collectivités locales.
Malgré quelques ratés, la production de la SNPT se porte mieux depuis que le gouvernement a décidé d’investir une somme de 200 milliards de FCFA pour financer le plan de relance de la filière phosphate sur une période comprise entre 2011 et 2015.
La croissance de la filière devrait s’accélérer encore avec la mise en œuvre du projet de Kpémé dont l’ambition est de produire annuellement 5 millions de tonnes de phosphate, d'engrais et d'acide phosphorique. L’appel d’offres international émis dans le cadre de ce projet a été remporté par l’Israélien Elenilto, partenaire du Chinois Wengfu dans cette entreprise.
Le Togo dispose de réserves de phosphate estimées à 2 milliards de tonnes qui pourraient générer des revenus de l’ordre de 28 milliards de dollars.
Stéphanie C. Tohon
Sofitel Manhattan, NY, USA