(Agence Ecofin) - La chute du prix du baril à moins de 90 dollars, consécutive à un excédent de la production dans certains pays producteurs et à des tensions géopolitiques, est une « alerte que le gouvernement doit sérieusement prendre en charge », selon le ministre algérien des Finances, Mohamed Djellab, rapporte APS.
« Les dernières fluctuations des marchés pétroliers présagent un recul des prix du baril et si la tendance se confirme, elle ne constitue aucune menace sur les équilibres externes et internes du pays mais se veut une alerte que le gouvernement doit sérieusement prendre en charge », a déclaré M. Djellab, lors de la présentation mardi du projet de loi de finances 2015 devant l'Assemblée populaire nationale.
Durant les neuf premiers mois de l'année, suite à la baisse des prix, les recettes pétrolières ont, dit-on, relativement chuté en Algérie où le secteur des hydrocarbures joue un rôle capital dans la bonne santé de l’économie du pays.
Selon M. Djellab, l'évolution des indicateurs budgétaires pour les sept premiers mois de 2014 fait ressortir une hausse ininterrompue de 3,8% des recettes par rapport à la même période de 2013. Le ministre algérien des Finances explique qu’une baisse de 2,4% des redevances de la fiscalité pétrolières, dans un contexte d'augmentation de la fiscalité normale de 11,4%, a permis de compenser le recul de la fiscalité pétrolière.
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