(Agence Ecofin) - Pour l'exercice 2014, l'entreprise ivoirienne Palm CI qui est spécialisée dans le secteur de la production et la commercialisation de l'huile de palme, a déclaré près de 3 milliards de FCFA de charges supplémentaires sur son personnel, a-t-on pu remarquer dans la publication vendredi 15 mai de ses résultats annuels.
Certes, les ventes de produits fabriqués ont chuté pour se limiter à 59,2 milliards de FCFA contre 61,7 milliards de FCFA une année auparavant, mais le chiffre d'affaires global a terminé en hausse, à près de 138 milliards de FCFA au 31 décembre 2014, contre 135,7 milliards de FCFA seulement en 2013.
Il s'en dégage ainsi une valeur ajouté de 48,6 milliards de FCFA sur la période 2014, contre 45,8 milliards de FCFA en 2013. Un écart qui va se réduire avec les charges de personnel plus importantes. Ajouté à la progression de près de 1 milliard de FCFA des provisions pour amortissement, le résultat net s'affiche en recul, à 10 milliards de FCFA contre 11 milliards en 2013.
L'entreprise n'a pas commenté ses résultats, mais il n'est pas exclu qu'elle se constitue une cagnotte de sécurité, en attendant que les cours d'huile de palme repartent à la hausse sur le marché international, moment où elle pourra lancer de nouveaux projets. En attendant, elle a réduit son endettement de court terme, corollaire des besoins en fonds de roulement, de près de 14 milliards de FCFA. En contre-partie son excédent de trésorerie s'est abaissé et se hisse désormais à 8,2 milliards de FCFA, contre 21,6 milliards de FCFA en 2013.
Palm CI se montre d'ailleurs prudente dans sa politique de dividendes, et propose deux fois moins qu'en 2013. Les actionnaires se verront donc proposer un dividende global de 5,5 milliards de FCFA en 2014, contre 10 milliards en 2013. Dans le même temps, son report à nouveau excédentaire augmente encore pour atteindre désormais 51,35 milliards de FCFa (contre 47 milliards de FCFA en 2013)
Idriss Linge
Meknès, Maroc.