(Agence Ecofin) - La compagnie canadienne Banro Corporation, cotée à Toronto et à New York, a réalisé une nouvelle mise à jour sur l’ensemble de ses propriétés aurifères en RD Congo. Les ressources et réserves minérales globales sur ces différents projets sont désormais évaluées à 3,18 millions d’onces d’or soit une croissance de 9% par rapport aux précédentes estimations.
A la mine de Twangiza, les réserves minérales prouvées et probables ont été estimées à 1,82 million d’onces (Moz), dont 27,67 millions de tonnes titrant 2,05 g/t d’or soit une augmentation de 11% par rapport aux dernières estimations. Cette hausse est en partie due au changement de la teneur de coupure, une inversion de la densité de masse volumique et la révision des modèles de fosses. La mine Twangiza a désormais une durée de vie de 14 ans.
A la mine Namoya, les réserves minérales prouvées et probables ont également augmenté de 7%, passant ainsi à 1,36 Moz dont 20,94 millions de tonnes titrant 2,02 g/t.
« La croissance des réserves, à la fois à Twangiza et Namoya, est en accord avec les efforts de Banro pour remplacer les réserves épuisées et améliorer progressivement l’efficacité par la réduction des déchets et la limitation des coûts », a commenté le PDG de Banro, John Clarke.
La compagnie canadienne espère détenir, à long terme, sur la ceinture aurifère du Sud Kivu et de Maniema, quatre mines en production, en ajoutant à Twangiza et Namoya, deux autres mines que sont Lugushwa et Kamituga.
Louis-Nino Kansoun
Accra, Ghana