(Agence Ecofin) - L’opérateur de télécommunication kenyan Safaricon qui est aussi la deuxième entreprise du marché financier kenyan (Nairobi Securities Exchange) en terme de capitalisation boursière, est poursuivi par un médecin kenyan pour violation du droit d’auteur dans sur un des produits qu’il offre à sa clientèle, a-t-on appris le 11 juillet 2013.
Dedan Warui, médecin kenyan, accuse le fournisseur de service de mobile d’avoir copié son idée et demande aujourd’hui à la justice d’interdire à Safaricom d’utiliser Health Telepresence, un produit qu’il dit avoir lancé avec AAR Kenya et que lui soit payés des dommages-intérêts.
« J’ai découvert que le service offert par l’opérateur dans son contenu correspond mot pour mot à la proposition que je lui avait faite lorsque je lui ai présenté mon innovation », a fait savoir le docteur Warui dans sa plainte.
Le service dont il est question permet aux usagers de Safaricom de recevoir des téléconsultations, soit à travers leurs ordinateurs portables ou encore par des tablettes et des téléphones portables.
Ce n’est pas la première fois que Safaricom fait face à la justice pour des accusations de fraude à la propriété intellectuelle. L’opérateur est aujourd’hui face à la justice kenyane contre d’autres personnes qui indiquent qu’un des services financiers que celui-ci offre en partenariat avec Commercial Bank Africa est un plagiat.
Avant lui, Christopher Ondieki avait cité Safaricom en justice pour lui avoir volé l’idée du M-Pesa qui aujourd’hui fait école sur tout le continent africain. Safaricom devra répondre de cette nouvelle affaire dès le mercredi 17 juillet prochain.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.