Tanzanie : Vodacom veut plus de temps pour matérialiser son entrée en Bourse

(Agence Ecofin) - Au 1er janvier 2016, les opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché tanzanien des télécommunications devraient avoir ouvert au moins 25% de leur capital sur le Dar es Salaam Stock Exchange (DSE). C’est ce que préconise la loi sur les communications électroniques et la poste, qui donne six mois, à compter du 1er juillet 2016, à Vodacom, Airtel, Tigo, Halotel, Smart et Zantel, pour se conformer à la loi. Mais pour Vodacom, il lui faut plus de temps pour entrer en Bourse.

Dans les colonnes du site iol.co.za, Ian Ferrao (photo), le directeur général de Vodacom Tanzanie, qui se plaint de l’insuffisance du temps imparti aux opérateurs télécoms, a déclaré que « le laps de temps qui a été mis en place est exceptionnellement court, donc nous allons devoir travailler sur ce que nous pouvons faire pour étendre cela et comprendre certaines exigences». La plateforme d’informations indique, à cet effet, que la société télécoms négocie actuellement avec l’Etat pour obtenir un prolongement du délai fixé pour s’ouvrir au DSE. Des informations qu’a démenties Rosalynn Moria, la responsable des relations publiques et de la communication, interrogée par le journal tanzanien Daily News.

Le 04 juillet 2016, Nasama Massinda, la présidente directrice générale de l’Autorité des marchés financiers et des valeurs mobilières (CSMA), avait déclaré que tout était prêt pour l’entrée des opérateurs télécoms sur le DSE. Elle s’exprimait lors de la conférence de presse, organisée à l’occasion d’une action de promotion des activités du marché boursier au niveau des établissements d'enseignement supérieur.