(Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy est désormais à 51% contrôlé par l’Etat algérien. Le 26 août 2014, les actionnaires de Global Telecom Holding, maison-mère de Djezzy, ont approuvé la cession de la majorité de l’entreprise télécom pour 2,6 milliards de dollars. Leur décision a été prise au cours de l'assemblée générale extraordinaire (AGE) tenue à cet effet. Ce qui met définitivement un terme à « l’affaire Djezzy ».
Le 18 avril dernier, à Paris, la première phase de cession de Djezzy à l’Etat s’était matérialisée par la signature d’un accord de principe sur la vente de 51% de Djezzy. Il tenait lieu de « Contrat d’achat ». Les signataires étaient GTH, le Fonds National d’Investissement, représentant l’Etat d’Algérie, et VimpelCom Ltd. Avant la clôture de la vente de Djezzy, le groupe GTH devait au préalable payer ses dettes.
En avril, Ahmed Abdou Domah, le président directeur général de Global Telecom Holding, avait expliqué que Djezzy paierait tout d'abord les bénéfices dus à Global Telecom d'un montant de 1,9 milliard $. Puis, Optimum, filiale de Djezzy obtiendrait une facilité financière de 1 milliard $. Ensuite, la dette fiscale de Djezzy d’un montant de 48 millions $ devrait être payée tout comme une amende de 1,3 milliard $ imposée par la Banque centrale algérienne.
GTH devrait aussi verser à Vimpelcom un remboursement de dette de 4 milliards $ issus du produit la cession de ses intérêts dans Djezzy. Ce paiement réduirait son endettement envers sa maison-mère de 800 millions ou un milliards $, et de 500 millions $ les coûts financiers annuels générés par sa dette globale.
Muriel Edjo
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