(Agence Ecofin) - Le week-end dernier, Sunil Bharti Mittal (photo), le président directeur général du groupe indien Bharti Airtel, a déclaré dans les colonnes du site d’informations ETTelecom.com que l’entreprise n’envisage pas de sortir du marché télécoms africain. Il réagissait ainsi aux nombreuses supputations sur le retrait du groupe télécoms du continent, après le rachat de ses filiales du Burkina Faso et de Sierra Leone par le groupe télécoms français Orange, auquel s'ajoute le potentiel rachat des filiales du Congo et du Tchad toujours par Orange, et les mauvais résultats financiers enregistrés par la branche africaine du groupe télécoms (En 2014, les pertes nettes ont plongé à 170 millions de dollars contre 124 millions en 2013, Ndlr).
Rassurant, Sunil Bharti Mittal a expliqué que Bharti Airel ne procède qu'a une restructuration de son portefeuille, une activité commune dans les affaires. Il a précisé en outre que la sortie de Bharti Airtel du Burkina Faso et de Sierra Leone est stratégique parce que ces deux pays n’auraient plus été profitables pour le groupe dans le futur au regard de leur petite taille. La société, qui a déjà déployé la 3G dans la majorité de ses marchés et passe à la 4G, voit dans les pays à forte population des marchés à même d’accroître ses revenus par la forte consommation des services voix et data.
Présent dans 17 pays africains au lancement de ses activités sur le continent, Bharti Airtel, si le deal avec Orange est accepté par les autorités compétentes du Burkina Faso et de Sierra Leone, sera désormais actif dans 15 pays d’Afrique. Puis 13 si le rachat des filiales du Congo et du Tchad par Orange se matérialise.
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