(Agence Ecofin) - Alors que la majorité des grands groupes télécoms présents en Afrique s’est lancée dans une vaste opération de cession d’infrastructures de télécommunications, afin de réduire les coûts d’exploitation, la société Vodacom semble ne pas suivre le rythme. Richard Boorman, son porte-parole, a confié que ce genre d’opération dépend du marché en question. Il a ajouté que pour un territoire comme l’Afrique du Sud par exemple, c’est inimaginable, pourtant cela s’est fait en Tanzanie en 2013.
En Afrique du Sud, Vodacom considère avoir le réseau le plus étendu et le plus rapide, qui est un avantage concurrentiel clé. « Posséder notre équipement est la meilleure façon de nous assurer que nous maintenons cet avantage. Si vous vendez votre matériel et qu’il est ensuite partagé par d'autres opérateurs, vous pouvez en effet perdre la capacité de différencier votre service », a expliqué Richard Boorman.
Le porte-parole de Vodacom ajoute que pour décider de vendre ses infrastructure télécoms, l’une des principales raisons serait que les bilans financiers soient en mauvaise position. Or, «nous avons déjà une large couverture en Afrique du Sud, et les bilans sont généralement assez sains (…). En plus de cela, nous avons déjà un vaste partage de sites entre les opérateurs».
Lire aussi
22/07/2013 - Tanzanie : Vodacom va vendre 1149 de ses tours de communication à Helios
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.