(Agence Ecofin) - Suspendu en juillet dernier sur instruction du Trésor kenyan afin de vérifier de sa régularité par l’Autorité de surveillance des marchés publics, suite à plusieurs contestations, le contrat de sécurité pour la police nationale accordé à l’opérateur de téléphonie mobile Safaricom peut se poursuivre. Le gouvernement du Kenya et l’opérateur télécom ont signé l’accord matérialisant le début des travaux d’installation du système national de surveillance, de communication et de contrôle.
Selon les termes du contrat, Safaricom devra mettre en place un centre de commande, de communication et de contrôle central pour la police nationale. Puis, à des endroits stratégiques de Nairobi et Mombasa, seront installées 1800 caméras de surveillance dont certaines seront infrarouges. Elles auront la capacité automatique de reconnaissance faciale et de plaque d’immatriculation.
D’après Bob Collymore, le président directeur général de Safaricom, c’est ce à quoi l’entreprise s’attèlera pendant les 18 prochains mois. Le contrat de sécurité avait été évalué à 15 milliards de shillings (170 millions de dollars). Il sera réalisé sur fonds propres par Safaricom. L’Etat commencera à rembourser dès 2016.
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