(Agence Ecofin) - Malgré les nombreuses plaintes des opérateurs de téléphonie mobile sur le coût de la licence 4G qu’ils jugent élevé, la ministre des Communications, Ursula Owusu Ekuful (photo), a déclaré qu’il ne changera pas. Réagissant sur le sujet, la patronne du secteur des télécoms a réitéré que le coût de la licence, fixé à 67,5 millions de dollars US, ne sera pas réduit car il est « raisonnable compte tenu des marges qui l'accompagnent ».
C’est depuis 2015, après leur échec à acquérir la licence 4G, que Vodafone, Airtel et Glo dénoncent le coût élevé de cette facilité. D’après eux, c’est ce coût qui empêche encore tous les Ghanéens de faire l’expérience du très haut débit sur leurs appareils mobiles.
Actuellement, la seule entreprise mobile déjà détentrice d’une licence 4G au Ghana, c’est MTN. La société télécoms l’a acquise en 2015, lors de sa mise aux enchères par l’Autorité nationale des communications (NCA) du Ghana. L’opérateur dont l’offre avait été jugée la meilleure devant celle de ses concurrents, avait payé la somme de 65,7 millions de dollars US.
Pour la ministre des Communications, les opérateurs télécoms doivent consolider leur opération, créer davantage de synergies dans leur réseau pour réduire leurs coûts opérationnels. Ainsi, ils réaliseront des économies qui contribueront à soutenir l’investissement dans les nouvelles technologies comme la 4G. Au-delà des économies, une union contribuera également à offrir aux populations une plus large couverture réseau de tous les opérateurs.
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