La filiale égyptienne du groupe Orange confirme vouloir céder une partie de ses tours

(Agence Ecofin) - La filiale en Egypte de l'opérateur des télécommunications français Orange a, dans une note adressée au marché financier de ce pays, confirmé qu'elle était en discussion avec de potentiels partenaires, pour la reprise de certaines de ses tours, précisant toutefois qu'aucune décision n'avait été encore prise à ce stade d'évolution de l'initiative.

Mobinil répondait ainsi à une requête de l'Egyptian Exchange, qui souhaitait savoir avoir plus de précisions, après que des médias locaux ait rapporté lundi qu'Orascom Telecom Media and Technology Holding  avait déclaré être dans une rude compétition avec un autre groupe étranger, pour l'acquisition de ses tours.

Les choses devraient s'éclaircir bientôt car, dans une interview accordée au quotidien égyptien Al Mal, Yves Gauthier, le directeur général de Mobinil, faisait savoir que le nom de l'acquéreur de ses tours sera bientôt connu et que, parmi les repreneurs en lice, figurait une entreprise égyptienne.

Pour cette filiale en Egypte d'Orange,  la cession des tours semble stratégique. Dans un contexte opérationnel où les charges financières et énergétique restent importantes, Mobinil, sur les 9 premiers mois de l'année 2014, n'est pas parvenue à renouer avec les bénéfices, même s'il a réduit ses pertes de 13%, comparé à celui de la même période l'année précédente. Or un des défis des tours est celui de leur alimentation en énergie. En cédant ces tours, Orange Egypte devrait ainsi pouvoir concentrer ses ressources sur les services de mobile, avec à la clé l'optimisation de ses marges.

Sur l'Egyptian Exchange où l'opérateur à un flottant en bourse de près de 5%, les investisseurs n'ont pas semblé impressionnés par cette série d'annonce. Le titre affichait en fin de matinée du mardi 18 novembre, une valeur en recul de 2,8%.

Idriss Linge