(Agence Ecofin) - Le ministre des Postes, des technologies de l’information, de la communication et des médias, Nestor Bankumukunzi, a visité l’Office nationale des télécommunications (Onatel) du Burundi le 15 septembre 2015.
Au terme de cette sortie, le ministre a déploré la vétusté des équipements de l’opérateur historique des télécoms, reconnaissant qu’elle découle de son absence d’investissement depuis plusieurs années. Un manque d’investissement qui découle elle-même de la faiblesse financière de la société qui n’arrive plus à générer assez de revenus.
Comme l’explique Nestor Bankumukunzi, tout est lié dans la situation difficile que traverse l’opérateur historique. Le manque d’investissement d’Onatel est provoqué par sa faiblesse financière qui découle de la vétusté de ses équipements. Une vétusté qui a son tour est à l’origine de la fourniture d’un service de mauvaise qualité que les consommateurs ont boudé au profit des services des opérateurs de téléphonie mobile.
Il faudrait une recapitalisation de la société pour relancer toute la machine. D’où la privatisation entamée depuis 2009, mais qui n’avance pas.
Une fois cette recapitalisation effectuée, il faudra une nouvelle gestion, une nouvelle politique marketing et commerciale, de nouveaux services et une qualité de réseau aux standards internationaux pour que l’entreprise séduisent à nouveau les Burundais et puissent tenir longtemps dans un marché télécom devenu très concurrentiel.
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