(Agence Ecofin) - L’opérateur historique des télécommunications Telecom Egypt (TE) est toujours en quête d’un conseiller pour l’épauler dans l’opération de retrait de l’opérateur de téléphonie mobile Vodafone Egypt. Ce retrait, à travers la vente des 45% de part que Telecom Egypt détient au sein de Vodafone Egypt, est une des conditions qui avaient été fixées par le gouvernement afin que la société qui appartient à l’Etat puisse acquérir une licence de téléphonie mobile. L’objectif étant d’éviter un conflit d’intérêt et une concurrence loyale dans le marché du mobile.
En février 2015, le cabinet Bloomberg indiquait que Telecom Egypt avait déjà dressé une liste de conseillers potentiels sur laquelle figuraient des noms comme Lazard, EFG-Hermes Holding et JPMorgan Chase & Co. Huit mois plus tard, aucune décision définitive ne semble avoir été prise par l’opérateur historique. Plusieurs analystes du marché télécom égyptien pensent même que Telecom Egypt ne veut pas du tout sortir de Vodafone Egypt. Un refus que soutiennent d’ailleurs les travailleurs de TE.
En février dernier, réunis au sein de leur syndicat, ils avaient annoncé le dépôt de quatre requêtes auprès de la justice égyptienne afin qu’elle annule la procédure de cession des parts que détient leur société dans la filiale du groupe télécom britannique Vodafone.
D’après les membres de l’Union Indépendante des travailleurs qui disent vouloir protéger les intérêts des travailleurs et des petits actionnaires de la société télécom, aucune loi n’oblige leur société à céder ses parts de Vodafone Egypt.
Muriel Edjo
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