(Agence Ecofin) - Le 3 septembre 2015, l’opérateur de téléphonie mobile Safaricom a dévoilé son ambition de déployer de nouvelles stations télécoms dans les zones reculées du pays, dont la dotation en infrastructures télécoms relève du Fonds d’accès au service universel. La société qui craint que la lenteur du Fonds à construire ces équipements compromette ses plans, sollicite de cette dernière son autorisation pour lancer ses propres chantiers.
D’après Bob Collymore (photo), le président directeur général de Safaricom, les discutions engagées avec l’institution sont sur la bonne voie. L’entreprise télécom voudrait que l’argent dépensé pour ces nouvelles stations télécoms lui soit remboursé par le Fonds à travers une réduction de la cotisation annuelle qu’il doit verser au terme de l’année.
Institué en 2009, le Fonds d’accès au service universel attend de tous les acteurs du secteur TIC Kényan, hormis ceux du secteur postal, une cotisation annuelle représentant 0,5% de leur chiffre d’affaires. L’argent est destiné à l’amélioration de l’accès aux télécommunications dans le pays.
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.