(Agence Ecofin) - En dépit de ses graves problèmes de gouvernance, la Belgique prend des décisions. Sous la présidence d'Elio Di Rupo, chef du parti socialiste francophone, chargé de former le futur gouvernement, les six partis de gouvernement « sont parvenus à un accord, confirmant la loi de sortie du nucléaire, à partir de 2015 » ont-ils déclaré.
Si le principe de cette sortie est maintenant acquis, il reste encore à s’entendre sur le calendrier. L'accident de Fukushima en mars dernier a été décisif dans un pays où cette technologie était déjà très contestée.
Mécontent, l’opérateur français GDF Suez a menacé de ne pas investir dans la prolongation de vie de certains réacteurs, encore nécessaires pour assurer une période transitoire. Réponse cinglante du ministre belge de l'Energie, Paul Magnette : « Les choses sont claires. Ce n'est pas GDF Suez qui dicte la prolongation du nucléaire mais l'Etat belge. GDF Suez fera ce qu'on lui demandera de faire ».