(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, le gouvernement a donné son accord pour la poursuite du programme nucléaire visant à augmenter la capacité énergétique nationale de 9600 MW.
Cet aval ouvre la voie au processus de mise en concurrence qui permettra de sélectionner les entités qui mettront en place ces infrastructures. La Russie, la Chine, la France, la Corée du Sud, le Canada et le Japon sont les pays en lice pour la réalisation de ces prestations. Une partie des travaux sera également sous-traitée par des entreprises locales.
Selon le Business Day cette décision aurait été prise le 14 décembre dernier, quelques heures avant le limogeage de Nhlanla Nene, l’ex-ministre des finances. Les analystes pensent que ce dernier aurait été évincé car il n’était pas favorable à la mise en œuvre du programme. Il a en effet alloué cette année 200 millions de rands (plus de 13 millions $) à une investigation sur le coût de sa mise en œuvre.
Le ministère de l’énergie, mené par Tina Joemat-Peterson compte conduire le processus de désignation des entités co-contractantes. L’Eskom qui jouait précédemment ce rôle pourrait être l’acquéreur de l’énergie produite par ces centrales. Mais elle pourrait également être remplacée par une autre entité choisie par le ministère de l’énergie.
Gwladys Johnson