(Agence Ecofin) - En Tanzanie, le premier ministre Kassim Majaliwa (photo) a ordonné une restructuration de la direction du conseil de l’anacarde du pays. Le dirigeant a expliqué cette décision par l’incapacité de l’institution à produire du résultat et à respecter les consignes qui lui ont été données par l’exécutif.
Ainsi, déclare M. Majaliwa, le conseil aurait poursuivi les enchères de la noix partout dans le pays en dépit d’instructions contraires. « Ce devrait être aux coopératives de mener cette activité. Je me demande comment le conseil parvient à gérer toutes ces enchères », a-t-il expliqué. Et de rappeler que le rôle de l’institution devrait être l’arbitrage entre producteurs et acheteurs.
L’autre motif de mécontentement du premier ministre est le non-respect par le conseil de l’instruction lui faisant obligation d’exiger des acheteurs un dépôt représentant 25% du total de leurs prévisions d’achats. « J’ai donné cette directive en avril mais le conseil a continué à mener ses enchères sans aucune considération pour cette injonction. Il est temps que les responsables apprennent à se plier aux directives du gouvernement ou démissionnent », a-t-il tonné.
La Tanzanie, qui produit annuellement quelques 130 000 tonnes de noix de cajou, exporte l’essentiel de cette récolte vers l’Inde.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.