(Agence Ecofin) - Passer en six ans d’un taux de transformation de son anacarde de 6% à 100%, c’est le défi que s’est lancé la Côte d’Ivoire qui est le deuxième producteur mondial de la noix. Le pays dont l’essentiel de la transformation est réalisé par la Société ivoirienne de traitement d'anacarde (Sita) et le groupe Olam veut, d’après un expert de la filière cité par l’Agence de Presse Africaine (APA), « profiter de la forte mobilisation du gouvernement qui a décidé d'un objectif de transformation de 100% d'ici 2020, ainsi que le support des institutions internationales pour développer la filière»
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et pour réaliser son objectif, la Côte d’Ivoire devra encore se doter d’un cadre institutionnel et d’un meilleur climat des affaires, via le biais de mesures incitatives, ainsi que d’une véritable politique de transformation de l’anacarde comme cet expert le reconnaît lui-même.
Assurant 15% de la production mondiale de la noix, avec environ 450 000 tonnes, la Côte d’Ivoire en tire des recettes évaluées à 170 milliards de francs CFA.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.