(Agence Ecofin) - Les producteurs bissau-guinéens de noix de cajou ont été priés de suspendre leur vente d’anacardes jusqu’à nouvel ordre, rapporte Reuters. Cet appel, lancé hier par le président Jose Mario Vaz (photo), vise à limiter la contrebande de la noix vers le Sénégal, stimulée par des prix plus attractifs.
En effet, confie le dirigeant à Reuters, alors que les producteurs bissau-guinéens perçoivent entre 500-600 francs Cfa/kilogramme (fcfa/kg), un niveau supérieur à celui du premier producteur mondial (la Côte d’Ivoire avec 440fcfa/kg), le tarif appliqué dans le sud du Sénégal est de 1500 fcfa/kg.
Pour le pays ouest-africain, le 5ème plus gros producteur mondial, la lutte contre la vente illicite de noix de cajou est un véritable défi dans la mesure où le secteur est l’un des plus gros contributeurs à l’économie. Les exportations de noix de cajou comptent, en effet, pour 80% des recettes d’exportation du pays.
Pour rappel, le pays a écoulé 200 000 tonnes de noix, l’année dernière. La campagne de commercialisation se déroule d’avril à septembre.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.