(Agence Ecofin) - Au Sénégal, une offensive se prépare contre l’administration du groupe Avenir Communication (GAC). C’est en tout cas l’annonce faite par la section de l’entreprise du Syndicat des professionnels de l’information et la communication du Sénégal (Synpics). La branche syndicale du GAC prépare des actions conformément à la loi. Il y aura des journées de port de brassards rouges puis un sit-in. L’objectif étant de dénoncer les mauvaises conditions de travail au sein de cette entreprise qui édite le journal Le Quotidien.
Dans un communiqué, le Synpics déplore le « malaise général au sein de l’entreprise, qui crispe la productivité, grippe l’engouement des reporters et bride leurs efforts ». Le GAC traverse une énième crise qui se caractérise par les retards dans le paiement des salaires, une baisse drastique du parc automobile, si bien que les journalistes abandonnent, certains faute de moyens de locomotion, l’absence d’ordinateurs pour écrire des articles quand bien même la collecte des informations a été possible. Par ailleurs, la ligne de téléphone fixe a été coupée.
Le syndicat constate que la crise se poursuit malgré la prise de certaines mesures qui avaient été annoncées comme salutaire par l’administration. Il s’agit notamment de la fermeture d’entités, la réduction du personnel ou encore le licenciement de certains employés pour motif économique. C’est pourquoi le Synpics demande « un plan de redressement crédible, une gestion professionnelle, en phase avec les standards des entreprises qui se respectent et des salaires qui tombent à temps ».
La direction du GAC demeure muette jusqu’ici. L’administrateur général du GAC, Madiambal Diagne (photo), se refuse à tout commentaire.
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