(Agence Ecofin) - Ce sera la mobilisation tous azimuts dès le 1er janvier 2016 dans le pays, prévient le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), dans une note signée par son président, Denis Nkwebo, au lendemain de son élection à la tête de cette organisation dont il assurait jusque-là l’intérim.
Le Snjc exige l’application, dès le 1er janvier prochain, de la Convention collective nationale des journalistes et des professionnels des métiers connexes de la communication sociale au Cameroun. Le Snjc rappelle que ce texte, non appliqué jusqu’ici, a été signé depuis le 12 novembre 2005 entre les chefs des entreprises de presse et les journalistes camerounais, en présence du ministre de la Communication et celui du Travail et de la Sécurité sociale.
Le gouvernement et les patrons de presse sont accusés d’entretenir « la situation de précarité qui prévaut dans la corporation des journalistes ». Le secteur de la presse est ainsi pris en otage par « de nombreux négriers à la tête de plusieurs entreprises de presse qui se la coulent douce avec le soutien du gouvernement ». Le Snjc dénonce « l’attitude du gouvernement qui a constamment couvert de son autorité, tous les manquements à cet accord dont les employeurs se sont rendus coupables ».
Pour la mobilisation annoncée dès janvier, l’organisation syndicale, qui revendique au moins 500 membres, « convie les travailleurs des médias à se tenir prêts pour participer aux manifestations pacifiques de protestations que le syndicat se réserve d’organiser courant 2016 pour exiger l’amélioration des conditions des travailleurs de la presse ».
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