(Agence Ecofin) - Transformé en autorité administrative indépendante depuis la révision constitutionnelle du 12 juin 2012, le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a bouclé son rapport d’activités 2012.
Ce 3 décembre 2013, le document de 201 pages a été remis au président de la République, Blaise Compaoré, par la présidente du CSC, Béatrice Damiba. Elle faisait partie du groupe des quatre responsables d’institution de la République dont les trois autres sont le Médiateur du Faso, la Cour des comptes et l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat.
Le rapport du CSC est axé sur la régulation en temps ordinaire et la régulation en période électorale, notamment lors des législatives et municipales couplées de décembre 2012. Le Conseil a essentiellement travaillé sur la couverture médiatique des élections à cause du nombre élevé de partis en lice. Le rapport revient également sur les nouvelles fréquences accordées l’an dernier, ainsi que les cas de violations à la réglementation commises par les médias et constatées par l’institution. Le CSC note que la Convention collective dans le secteur des médias « peine dans sa mise en œuvre ». L’institution signale l’accompagnement apporté aux organes de presse, envisage des perspectives et fait des recommandations.
L’occasion a enfin été saisie par la présidente du CSC pour révéler qu’en 2013 le Burkina Faso est 46ème mondial et 5ème africain sur 179 pays, en matière de liberté de la presse.
Désormais autorité administrative indépendante, le CSC burkinabé comprend 9 membres nommés par le chef de l’Etat (3), par les associations des professionnels de la presse (3 également), le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat et le président du Conseil constitutionnel.
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