(Agence Ecofin) - « L’industrie du thé au Kenya porte actuellement un regard attentif à l’évolution de l’Egypte, qui a décrété l’Etat d’urgence dans trois provinces lundi suite aux violences ayant fait près de 50 morts en trois jours », souligne la directrice générale du Tea Board of Kenya, Sicily Kariuky. L’Egypte est en effet le deuxième pays acheteur du thé kenyan, après le Pakistan, et avant le Royaume-Uni.
Revenant sur le bilan de l’année 2012, Sicily Kariuky indique que les recettes d’exportation, grâce à la stabilité du taux de change et à une appréciation des prix, ont progressé de 3% à 112 milliards de shillings ($1,33 milliard). Le prix moyen obtenu sur les ventes aux enchères de Mombassa s’est élevé à $3,18 en 2012 contre $2,99 le kilo en 2011. Quant à la production, elle est en léger retrait, moins 2%, à 369 millions de kilos.
Pour l’année 2013, le Tea Board of Kenya anticipe une hausse des recettes d’exportation de thé de 4% à 116 milliards de shillings avec une légère reprise, de 1%, de la production.
Le Kenya fait partie des six pays qui ont créé la semaine dernière à Colombo au Sri Lanka le Forum international des producteurs de thé, organisation qui vise à promouvoir et à développer le thé dans une optique durable (cf. CommodAfrica.com).
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