(Agence Ecofin) - En Guinée équatoriale, la police a procédé à une vaste chasse aux étrangers en situation irrégulière : les arrestations et les procédures pour expulsions se sont multipliées à Bata.
« Nous avons reçu un ordre de la hiérarchie disant que nous devons arrêter tout étranger vivant en Guinée équatoriale clandestinement », a déclaré un policier de Bata à l’AFP. « Notre pays est en train d'être envahi par les étrangers, et ces derniers causent, comme d'habitude, de nombreux problèmes : falsification de documents, vols », a-t-il ajouté.
Depuis quelques années, les Africains de l’ouest et du centre affluent en Guinée équatoriale, attirés par la richesse relative de ce petit pays pétrolier de 700 000 habitants. On y trouve de nombreux Camerounais, mais aussi, selon le Ministère de la sécurité nationale, « des Nigérians, Maliens, Burkinabés et Béninois, en possession de faux visas ».
La Guinée équatoriale est membre de la CEMAC, qui a mis en chantier en 2001 le « passeport CEMAC » qui devait, en principe, assurer la libre circulation entre les Etats membres en janvier 2010.
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