(Agence Ecofin) - Dans une récente note d'analyse, la firme égyptienne d'investissement EFG Hermes a recommandé à l'achat le titre Ghabbour Auto, s'appuyant sur des nouvelles données, qui lui permettent de prévoir une progression de 20% de sa valeur sur l’Egyptian Exchange (Bourse du Caire) à 44,5 Livres égyptiennes, en raison de perspectives plus prometteuses sur ses marchés.
Les analystes d'EFG Hermes s'appuient sur le fait que le groupe spécialisé dans le montage et la commercialisation des véhicules et autres engins motorisés, bénéficiera au deuxième semestre 2014, d'un regain des ventes sur le marché qui, de son avis, pourrait atteindre les niveaux de 2009 (avant la crise socio-politique). Une confiance dans les ventes futures, qui s'explique par l'organisation annoncée d'un salon de l'automobile, au cours duquel la compagnie devrait proposer un package de services allant des offres de véhicules, aux services de garanties et des solutions de financement. D'un autre côté, GB Auto envisage aussi d'ouvrir des points de ventes pour accessoires automobile, un élément qui n'avait pas été pris en compte chez EFG Hermes.
L'importance de cette annonce tient de ce qu'au mois de février, le gouvernement égyptien a décidé de bannir la vente d'un produit phare de GB Auto, les Tuks-Tuks, ou tricycles, qui sont largement utilisés en Egypte, argumentant que ceux-ci étaient utilisés dans la plus part des actes de délinquance. Cependant les stocks de ce produit sont encore importants et la hausse prévue de ses prix, font espérer un baisse limitée des revenus de ce segment.
EFG Hermes reste cependant prudent et estime que ses prévisions ne sont pas à l'abri de décisions politiques, notamment en Egypte, en Irak ou encore en Libye, mais aussi du fait que l'ensemble de ces pays restent marqués par un contexte politique instable. Sur la Bourse du Caire, le titre GB Auto a clôturé la séance boursière du 30 mars sur un très léger recul de 0,03% et se situe aujourd’hui à 37 Livres
Idriss Linge
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »