(Agence Ecofin) - Arab Contractors, entreprise d’état égyptienne de BTP, vient de proposer aux nouvelles autorités libyennes une première offre pour la réalisation de projets d’infrastructures d’une valeur de 1 milliard $.
Pour cette société de 77 000 collaborateurs en Afrique et Moyen Orient, la plupart de ces contrats étaient déjà en négociation avec la Lybie du colonel Kadhafi.
Le marché de la reconstruction de la Lybie, estimé à plus de 200 milliards $, fait l’objet d’une concurrence exacerbée entre les grandes puissances et les émergents d’autant plus que le 4eme producteur de pétrole en Afrique dispose d’un stock d’actif financier et de liquidités évalués à près 170 milliards $ qui peuvent servir de garanties pour les exportateurs ou à financer directement le programmes de reconstruction.
Par exemple, l’Allemagne traditionnellement présente en Libye dans les secteurs de l’énergie, du transport, des infrastructures et des machines industrielles, a centré son plan de reconquête du marché libyen sur la réputation de ses produits et services et sur les instruments de garanties financières « Hermesdeckungen », permettant d’assurer l’investissement et les contrats d’exportations de ses entreprises.
Les entreprises françaises espèrent aussi une part considérable du marché de la reconstruction en raison du rôle moteur de la France dans la coalition militaire et politique qui a défait le régime Kadhafi. Le Medef, patronat français a réuni il y quelques mois plus de 400 entreprises pour définir un plan de conquête.
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