(Agence Ecofin) - Ascent Africa, la firme d'investissement basée au Kenya, a ouvert une filiale locale en Ouganda, avec pour objectif déclaré, investir 10 millions $ dès 2015, afin de tirer avantage d'un pays dont le taux de croissance, soutenu par des prospects pétroliers jugés très prometteurs, est annoncé à 6,5% par le Fonds Monétaire International.
A travers son fonds Ascent Rift Valley, la firme compte investir dans chacune des entreprises qui aura été sélectionnée, l'équivalent de 2 millions $, a expliqué Richard Mugera, le directeur général de sa filiale ougandaise, précisant, que les secteurs clés qui seront visés sont ceux de l'énergie, des télécommunications et de l'industrie.
Dans un contexte global marqué par la faiblesse des rendements, Ascent Africa, comme plusieurs autres fonds d'investissement, est en quête de placement rentable, et l'Ouganda offre des perspectives d'un retour sur investissement intéressant. Le pays continue d'ailleurs d'attirer de nombreux investisseurs en private equity.
Parmi les fonds d'investissement qu'on retrouve en Ouganda, figurent le britannique Actis qui a acquis cette année un des plus importants bureaux de crédit du pays, et l'actuel Qalaa Holding (anciennement Citadel Capital), qui est l’actionnaire majoritaire de la Rift Valley Railways (RVR), l'entreprise qui construit le chemin de fer entre l'Ouganda et le Kenya.
Un défi cependant pour ces fonds d'investissements privées, est de définir une stratégie de sortie de capital. Comme cela a été le cas pour Umeme, la compagnie nationale d'énergie, introduite en bourse avec la sortie du capital d'Actis, plusieurs firme d'investissement pourraient, au terme de la période impartie pour leurs investissements, céder leurs parts à travers un mécanisme d'offre publique de vente, une option qui contribuerait à renforcer l'investissement inclusif et la croissance de l'Uganda Stock Exchange.
Idriss Linge
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