(Agence Ecofin) - La banque mondiale accordera jusqu’à 500 millions $ au Ghana sous la forme d’une garantie partielle de risque en cas de défaillance du pays à assurer les paiements du gaz produit sur le champ Sankofa. C’est ce qu’a annoncé jeudi dans un communiqué la Ghana National Petroleum Company (GNPC), la compagnie d’Etat en charge des hydrocarbures. C’est la plus large garantie que l’institution de Bretton Woods ait jusque là accordé au pays.
Un accord a été signé dans ce cadre avec la GNPC dont le directeur général, M. Alex Mould, a expliqué à Reuters que cette garantie a pour but de dissiper les doutes des investisseurs sur la capacité de la GNPC à réaliser les achats du gaz produit sur Sankofa.
Le gaz produit sur la licence devrait générer environ 1 000 MW d’énergie électrique au Ghana. Une capacité qui demeure insuffisante pour atteindre l’auto suffisance énergétique. Dans un rapport publié mercredi, des experts et analystes ont estimé que le gaz de Sankofa et celui produit sur les deux autres champs devraient permettre au pays de ne plus dépendre des importations nigérianes via le gazoduc de la WAPCo.
Le Champ Sankofa est contrôlé par Eni (44%), Vitol (35,6%) et la GNPC (20%).
Par ailleurs, la banque mondiale devrait bientôt débloquer un prêt de 200 millions $ pour les partenaires engagés sur Sankofa.
Olivier de Souza