(Agence Ecofin) - Casablanca Finance City (CFC) a amélioré son classement de 11 rangs pour se hisser à la 51ème place dans l’indice «Global Financial Centres Index» (GFCI) publié deux fois par an par le think tank londonien Z/Y. La place financière marocaine, qui avait fait son entrée dans le nouvel indice GFCI à la 62ème place mondiale, occupe la deuxième place à l’échelle africaine, après Johannesburg et devant Maurice.
Le GFCI permet d'établir un classement des places financières en fonction du critère de la compétitivité en se basant sur deux sources de données principales, l'une agrège et intègre 103 indices de compétitivité dont ceux de la Banque mondiale, du Forum économique mondial (WEF), de l'ONU, ou de l'Organisation de la coopération et de développement économiques (OCDE) et l'autre est le résultat d'évaluations de professionnels internationaux de la finance qui doivent répondre à un questionnaire comparatif intégré évaluant les places entre elles.
«Le classement du GFCI est utilisé par les firmes multinationales à la recherche de centres financiers pouvant servir leurs opérations régionales», explique CFC dans un communiqué, indiquant que «l'entrée dans le GFCI est de nature à renforcer la réputation et l'attractivité à l'international de la place financière de Casablanca».
«En termes de catégories, Casablanca se classe parmi les centres spécialisés transnationaux comme Abu Dhabi, Gibraltar ou Qatar, mais elle a vocation à rejoindre une catégorie supérieure, celle des centres transnationaux diversifiés», a commenté Mark Yeandle, directeur associé chez Z/Yen Group.
«Dans les prochaines années, il est probable, de mon point de vue, que Casablanca rejoigne les 30 premières places du classement» a poursuivi M. Yeandle.
Toutefois, toute progression à l’avenir sera conditionnée par plusieurs éléments, selon les auteurs du 16e GFCI : accélérer le rythme des réformes, devenir plus concurrentiel pour rendre plus attractive la bourse de Casablanca, améliorer le cadre réglementaire et fiscal, adopter une approche stratégique pour que Casablanca intègre et progresse dans les indices importants.
Saïd Ibrahimi, directeur général de CFC, a de son côté insisté sur les difficultés que rencontre la bourse de Casablanca dont il juge la capitalisation «ridicule», ce qui tire la place financière vers le bas du classement, soulignant la nécessité de «mesures urgentes».
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