(Agence Ecofin) - Selon les experts s’exprimant au cours de la conférence du secteur public-privé sur les infrastructures de pointe, organisée par le Japon et le Nigeria et tenue à Lagos, la première économie d’Afrique devra dépenser 15 milliards $ dans les infrastructures de transport sur 30 ans, si elle veut sortir du marasme économique.
Toujours selon les experts, le faible niveau d’investissement dans les infrastructures du pays, estimé entre 20 et 25% du budget, constitue un frein à la croissance économique. Et de ce fait, représente également une entrave à la diversification de l’économie et à la création d’emplois.
Le financement de ces 15 milliards $ d’investissements dans les infrastructures de transport devrait être assuré à hauteur de 48% par le secteur privé, a indiqué M. Mohammed Bamali, un haut responsable à la Commission de régulation des marchés d’infrastructures du Nigeria.
Pour Nike Akande (photo), Présidente de la Chambre de commerce et d'industrie de Lagos (LCCI), le déficit global en infrastructures au Nigéria, évalué à environ 300 milliards $, entrave la croissance économique et le développement du pays, d’où la nécessité de faire plus d’efforts pour le financement de ce secteur.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.