(Agence Ecofin) - En Ouganda, les flux d’investissements directs étrangers, suite à l’attribution de blocs pétroliers et les investissements dans les projets de développement d’infrastructures de production et de transport de pétrole stimuleront l’économie ougandaise en 2018. C’est ce qu’indique le dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique de la Banque africaine de développement (BAD), publié mercredi.
Selon le document, la performance économique de l'Ouganda est restée globalement forte, malgré le récent ralentissement de la croissance du PIB qui devrait atteindre 5,9% en 2018, contre 4,8% en 2017 et 2,3% en 2016.
Ces résultats sont le fait d’une politique budgétaire expansionniste mais prudente qui vise à soutenir notamment les projets infrastructurels clés dans le transport du brut, tout en maitrisant les dépenses. A ce sujet, des efforts sont en cours pour concrétiser la réalisation de l’oléoduc qui transportera la production ougandaise vers le port tanzanien de Tanga. L’infrastructure aura une longueur de 445 km pour un coût de 3,5 milliards de dollars.
Selon des données fournies par le gouvernement en octobre dernier, le secteur devrait accueillir entre 15 et 20 milliards de dollars d’investissements, d’ici les 3 prochaines années. A côté de cela, de nombreux investisseurs continuent à exprimer leur intérêt pour les ressources en brut dont regorge le pays. Les derniers en date sont une délégation d’investisseurs britanniques.
Les perspectives sont telles que le FMI prévoit, qu’à son pic de production, à partir de 2020, date du début de la production, l’or noir contribuera pour 4% du PIB, chaque année.
Olivier de Souza