(Agence Ecofin) - Au cours d'une réunion de travail qui s'est déroulée le 14 janvier 2015 à Rabat, au Maroc, le Burkina Faso et le groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) ont signé une série d'accords de financement d'un montant global de près de 200 millions $, a-t-on appris de l'agence saoudienne de presse.
Une partie de ces financement (105,5 millions $) a fait l'objet de trois accords, intervenus directement entre le gouvernement du Burkina Faso, représenté par son ministre des finances Jean Gustave Sanon, et le président de la BID, le docteur Ahmed Mohammed Ali (photo). Dans le cadre du premier accord, l'institution de financement basée en Arabie Saoudite accepte de soutenir l'amélioration d'un tronçon routier de 145 kilomètres à la frontière avec le Benin, pour un montant de 75 millions $.
Le deuxième, d'un montant de 18,5 millions $, viendra soutenir la seconde phase d'un projet d'adduction d'eau potable à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Le troisième porte sur le financement à hauteur de 12 millions $ d'un projet d'électrification rurale à base d'énergie solaire.
Un quatrième accord, de 94 millions $, a été signé cette fois entre le directeur général de la Société Burkinabè de Fibres et Textile (SOFITEX) et International Islamic Trade Finance Corporation, une institution appartenant au groupe de la BID. La facilité permettra d’acquérir des graines de coton et d’autres intrants
Le Burkina Faso qui se remet peu à peu d’une tension socio-politique qui a s’est achevé fin 2014 sur le départ forcé de Blaise Compaoré, a rejoint la Banque Islamique de Développement en 1978. A ce jour les encours de crédit accordés à ce pays par l’institution multilatérale sont évalués à 1,15 milliards $
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.