(Agence Ecofin) - Au Caire, la Banque africaine d'exportation et d'importation (Afreximbank) et le gouvernement de la république du Congo ont signé un accord de prêt en vertu duquel la banque débloquera 250 millions $ au profit du secteur pétrolier congolais. Celui-ci est actuellement en perte de vitesse, en raison de la chute des prix de l’or noir.
Ce financement représente le quart d’un engagement de prêt syndiqué que le gouvernement avait demandé à Afreximbank pour répondre au plan stratégique du gouvernement dédié à l’optimisation de ses champs pétroliers et gaziers et à l’augmentation d’investissements liés à la commercialisation des ressources extraites. Une bouffée d’oxygène pour la SNPC, la société d’Etat congolaise en charge de l’exploitation des hydrocarbures. Celle-ci devrait s’appuyer sur ce financement pour redevenir un catalyseur de devises pour le pays étant donné que les prix sont censés remonter à 60$ cette année.
Le ministre congolais des finances, Calixte Ganongo, a salué le soutien accordé à son pays par Afreximbank et assuré que son pays s’acquittera de ses obligations.
Le Congo, qui dépend presque totalement des revenus pétroliers pour financer son budget, est l’une des plus grosses victimes de la chute des prix sur le marché international. Le pays a dû, deux fois de suite en 2016, réviser son budget à la baisse, tant ses revenus pétroliers étaient insuffisants.
Olivier de Souza