(MICROECONOMIX) - Les investisseurs qui s’intéressent au continent Africain sont à l’heure actuelle demandeurs d’études sectorielles de qualité leur permettant de prendre des décisions éclairées.
L’Afrique subsaharienne est entrée dans un cycle exceptionnel de dynamisme. Avec une croissance moyenne de 5 % sur les dix dernières années, l’Afrique séduit de plus en plus les investisseurs étrangers. Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint le niveau record de 80 milliards de dollars en 2014. Dans ce contexte, un nombre croissant d’entreprises privées et de spécialistes du financement d’entreprises émergent sur le continent africain ou s’y implantent.
Toutefois au niveau local, le manque d’informations et de statistiques détaillées sur les secteurs qui intéressent les investisseurs fragilise le bien-fondé des décisions d’investissement. A l’heure actuelle, la production de statistiques sur les économies africaines se limite essentiellement aux données macroéconomiques. Ces données sont trop agrégées et générales pour permettre aux investisseurs d’évaluer les projets qu’ils sont susceptibles de financer.
Afin de prendre une décision d’investissement, les acteurs financiers doivent être en mesure d’évaluer notamment les perspectives économiques au niveau sectoriel, les risques de marché ou encore l’intensité concurrentielle dans les secteurs qui les intéressent. Aujourd’hui, il est encore difficile de trouver ces informations en Afrique du fait du manque de statistiques fiables, exhaustives et mises à jour.
Alioune Séga Sène, associé d’Africa Corporate Finance, a souvent été confronté à ce déficit de sources d’informations sectorielles fiables : « dans le cadre de nos activités, l’expertise financière, les fusions-acquisitions et les levées de fonds, il est important de pouvoir identifier rapidement les principales tendances d’un secteur donné afin d’orienter au mieux notre mission. L’accès à une bibliothèque d’études sectorielles fiables accélèrera de manière considérable nos analyses préliminaires ».
La construction d’un « écosystème informationnel » permettant d’accompagner les investisseurs dans leur prise de décision constitue un enjeu décisif.
C’est dans cette optique que le cabinet d’expertise économique Microeconomix, en partenariat avec la société de conseil aux investisseurs Africa Corporate Finance, a lancé ECO D’AFRIQUE, une bibliothèque d’études sectorielles qui donne accès à des informations économiques et statistiques précises et complètes sur des secteurs ciblés pour leur potentiel de croissance dans les pays d’Afrique. La réalisation des études s’appuie sur un solide réseau d’experts locaux assurant une remontée d’informations et de données économiques dont la fiabilité est assurée par des vérifications très pointues et des contrôles de qualité. Gildas de Muizon, directeur associé de Microeconomix souligne la spécificité de l’approche adoptée : « il ne s’agit pas seulement de collecter et vérifier les données économiques et statistiques d’un secteur, mais d’offrir une vision stratégique des enjeux fondée sur une approche d’économie industrielle. La plus-value apportée par les économistes de Microeconomix réside dans leur compréhension des stratégies d’entreprises et du fonctionnement concurrentiel du marché, ce qui est extrêmement utile pour interpréter les données économiques et les tendances observées ».
La première étude ECO d’AFRIQUE, sur le secteur minier au Sénégal, est disponible depuis mi-février 2015. Une deuxième étude sur le secteur agro-alimentaire en Côte d’Ivoire est également en cours. L’ambition d’ECO D’AFRIQUE est à terme de produire plusieurs dizaines d’études couvrant les principaux secteurs des pays d’Afrique, offrant ainsi aux analystes, investisseurs et banquiers d’affaires, une large bibliothèque d’études sectorielles de référence.
Microeconomix et Africa Corporate Finance combinent dans ces études leurs expertises pour offrir au monde des affaires un panorama complet des secteurs-clés des économies d’Afrique. Pierre-Jean Gaudel, associé fondateur de Paris Corporate Finance précise: « la fourniture d’informations sectorielles de qualité est un avantage concurrentiel important pour les investisseurs, notamment en Afrique. Nos experts financiers ont contribué à rendre ces informations compréhensibles et directement exploitables ».
Pour accompagner et accélérer le mouvement des acteurs de la finance d’entreprise, il est essentiel de réduire les facteurs d’incertitude. La production d’études sectorielles fiables sur les principaux secteurs des économies africaines y contribue et constitue un enjeu important pour l’avenir.
Plus de détails sur le site www.eco.africa.com
Sidy Diop, Vice-Président du cabinet Microeconomix
A propos de Microeconomix
Cabinet de référence en France et au niveau européen, Microeconomix réalise des travaux de recherche et d’expertise économique en mobilisant les outils de la microéconomie appliquée et de l’économétrie. Fondé par François Lévêque, professeur d’économie à Mines ParisTech et dirigé par Gildas de Muizon, Microeconomix réunit une vingtaine d’économistes et intervient sur des sujets variés tels que l’analyse économique des secteurs régulés, les études sectorielles, l’économétrie appliquée aux stratégies d’entreprises, l’évaluation des préjudices dans le cadre de contentieux et du dommage à l’économie.
A propos de Paris Corporate Finance et d’Africa Corporate Finance
Africa Corporate Finance, filiale de la société Paris Corporate Finance et membre du réseau international Global Corporate Finance, est un cabinet indépendant spécialisé en fusions-acquisitions et expertise financière basé à Dakar. Il a pour mission de fournir un service de conseil financier de qualité à ses clients, notamment dans les pays de la sous-région. Les dirigeants d’Africa Corporate Finance cumulent plusieurs dizaines d’années d’expérience en expertise financière et conseil en investissement.
Accra, Ghana